AVIS PERSONNELUNE FAROUCHE LIBERTE-ANNICK COJEANTout d’abord, en lisant le chapitre un, j’ai eu une émotion de tristesse cependant par la suite j’ai été pris aux tripes.Dans un premier temps j’ai eu une émotion de tristesse car je trouve qu’aucune femme et aucun enfant ne devrait vivre ce que Gisele Halimi a vécu, et ce que des millions d’enfants vivent encore : une injustice sans nom, dans laquelle elles sont obligées de se plier aux règles misogynes de la société dès l’enfance, car comme le dit …afficher plus de contenu…

Nombreuses émotions ont traversé mon corps au point que je me suis surpris à lire les extraits de plaidoirie comme si j’étais à la barre. C’est notamment l’extrait du procès de Bobigny qui m’a le plus marqué, extrait que j’ai dû lire haut et fort plusieurs fois à la suite « Je ressens avec une plénitude jamais connue à ce jour un parfait accord entre mon métier qui est de plaider, qui est de défendre, et ma condition de femme. (…) Si notre très convenable déontologie prescrit aux avocats le recul nécessaire, la distance d’avec son client, sans doute n’a-t-elle pas envisagé que les avocates, comme toutes les femmes, étaient des avortées, qu’elles pouvaient le dire, et qu’elles pouvaient le dire publiquement comme je le fais moi-même aujourd’hui ». Je trouve qu’à travers ces phrases on peut ressentir le courage et la très forte personnalité de Mme Hamili. Je trouve ces mots forts de sens …afficher plus de contenu…

En effet, aujourd’hui encore des femmes se plie à cette société misogyne, non pas parce qu’elles sont menacées de mort comme en Afghanistan ou dans d’autres pays, non. Elle se plie à cette société par choix. Je considère ces femmes comme un poison qui infecte le féminisme de l’intérieur.Malgré une certaine avancée de la cause des femmes Gisele Halimi dit qu’elle en attend plus « j’attends que les femmes fassent la révolution ». Avec cette phrase qui n’est pas passée à la trappe elle lance un appel, un dernier cri.Je pense c’est exactement ça la visée de ce livre : Demander aux femmes de ne pas baisser la garde au contraire, rester solidaire et uni et continuer de se battre car le combat est loin d’être