Axe 3 : La communion de Félicité

Dans sa jeunesse, n’ayant reçu aucune éducation religieuse, Félicité va apprendre le catéchisme en même temps que Virginie et, va de se fait s’identifier à elle, comme si elle allait elle aussi faire sa première communion.

Tout d’abord, Félicité imite toutes les pratiques de Virginie, cette imitation est marquée par l’énumération « jeûnait comme elle, se confessait avec elle ». Le connecteur de temps « des lors » marque un changement, un fait nouveau pour Félicité.
Au deuxième paragraphe dans la phrase « La première communion la tourmentait » le pronom « la » laisse une ambiguïté de personne, car il pourrait désigner Félicité autant que Virginie. Ensuite on trouve une énumération : « Elle s’agita pour les souliers, pour le chapelet, pour le livre, pour les gants. » insistant sur la préposition « pour », pour montrer l’affolement de Félicité ; aussi la ponctuation exprime de forts sentiments notamment avec le « ! » qui laisse un sentiment d’appréhension. Par ailleurs, ses réactions physiques sont traduites par le champ lexical de l’émotion : « s’agita », « tremblement ». Pendant la messe, Félicité est pris d’angoisse (ligne 45), qui s’explique par la présence de Mr Bourrais qui lui cache un coté du chœur. « Mais juste en face » marque une rupture entre son angoisse et les noces mystiques : « le troupeau des vierges portant des couronnes blanches par-dessus leurs voiles abaissés formait comme un champ de neige ; et elle reconnaissait de loin la chère petite à son cou plus mignon et son attitude recueillie. », cette phrase présente des amplitudes et de la poésie, la métaphore et les comparaisons expriment vraiment quelque chose de valorisant et de chrétien. La cérémonie est marqué tout d’abord par trois phrases courtes au passé simple : « La cloche tinta. Les têtes se courbèrent ; il y eut un silence. » on y trouve une coupure, une intensification et un moment solennelle. Ensuite Flaubert décrit les actions des filles