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La France dans la crise des années 30
Document n°1 : La Une du Populaire (journal de la SFIO) le 7 février 1934
Document n°2 : Les lois sociales du gouvernement de front populaire vues par des ouvriers
« C'était un de mes meilleurs souvenirs : ça a été mes douze premiers jours de congés payés. Parce que jusque là, on n'avait rien. En plus des douze jours de congés payés, il y avait les quarante heures, mais payées quarante-huit heures […]. On peut dire qu'on a connu une certaine prospérité après 1936. On venait de traverser la crise de 1930 avec les petits salaires, les cigarettes que l'on achetait au détail. À partir de 1937, les salaires ont sérieusement augmenté ; on a commencé à voir fleurir tous les postes de radio dans la cité, les bicyclettes. En un an, il y a eu un changement terrible. Puis sont arrivées les conventions collectives, où un patron n'avait plus le droit de payer un ouvrier selon qu'il le jugeait d'après sa mine. Avant, quand les gens avaient une tête qui ne revenait pas au patron et des idées politiques qui ne lui convenaient pas, on les foutait à la porte.»
Témoignages recueillis parS. Bonnet, L'Homme du fer, Tome 2, Centre lorrain d'Études sociologiques, Nancy, 1977
Document n°3 : Dessin de Pol Ferjac paru dans Le Canard enchaîné le 12 août 1936.
I. Questions ( 8 points)
Document n°1
1. Que s’est-il passé à Paris le jour précédant la parution de ce journal ? (2 points)
Les ligues d’extrême droite ont manifesté violemment à Paris dans l’intention de prendre d’assaut le Palais Bourbon, siège de l’Assemblée nationale.
2. Le Populaire est le quotidien du parti socialiste. Qu’est-ce qui prouve à la lecture de cette Une que les socialistes sont prêts à se mobiliser ? (1 point)
Ils sont prêts à se mobiliser car l’un des titres de cette une est : « La réaction fasciste ne