Bac blanc 2010
Travail préparatoire
Q. 1 : L’économiste autrichien du XXe s. Josef Alois Schumpeter distingue deux principaux types d’innovations : innovations technologiques (de produits ou de procédés) et innovations organisationnelles… (Question de cours : développer avec des exemples et des connaissances, mais sans paraphraser le texte).
Q. 2 : Grâce à une innovation majeure, une entreprise est en situation de monopole temporaire : elle peut imposer un prix supérieur au prix obtenu en situation de concurrence (on dit que l’entreprise est price maker) ; elle réalise ainsi un surprofit, qui lui permet d’investir de nouveau, par ex. dans la recherche-dév. L’entrepreneur innovateur doit tout de même tenir compte de l’élasticité-prix de la demande (variation de la demande par rapport à la variation des prix) : un prix trop élevé risque de lui faire perdre des clients. Par la suite, des imitateurs arriveront sur le marché, et les prix vont baisser.
Q. 3 : L’innov. de procédé peut améliorer la qualité de la production, mais elle a surtout des effets sur la productivité. Si la demande est suffisante, l’entreprise peut produire davantage = réduction des coûts unitaires, baisse des prix, hausse de C
Q. 4 : Pour que les gains de productivité se traduisent par une hausse de la consommation, ils doivent entraîner soit une baisse des prix (effet prix), soit une hausse des salaires (effet revenu), soit les deux comme durant les 30 Glorieuses. Pour que la consommation augmente, le marché ne doit pas être saturé (taux d’équipement des ménages en tel ou tel objet). Enfin, l’économiste Keynes prenait en compte un facteur supplémentaire : la propension marginale à consommer, cad la part d’un supplément de revenu consacrée à un supplément de consommation : pour que la consommation, donc la croissance, soient dynamiques, l’épargne doit être modérée.
Q. 5 : Entre 1995 et 2001, aux Etats-Unis, la productivité du travail