Bac blanc roman : une proposition de plan et d’argumentation pour la dissertation
(synthèse raccourcie, reformulée sans rédaction entière, d’une copie d’élève)

Problématique : comment un simple élément, tiré de la réalité (cf. Mauriac) peut-il nous permettre de nous figurer la vision du monde et de l’homme du romancier ? Dans le cas des discours ou des paroles des personnages permettent-elles à un auteur de faire comprendre (ou de faire passer ?) sont point de vue, ou son opinion sur le monde et sur l’être humain tel qu’il le voit ?
Plan proposé : d’abord, les pensées des personnages sont un lien avec le lecteur, parce qu’elles nous interpellent et correspondent à certaines de nos pensées, soit par ressemblance soit par contradiction, ensuite parce que les discours sont un moyen de faire tenir un certain avis par un type de personnage dans le roman.
Pour conclure on constatera que c’est bien proche de la réalité.

Arguments pour une première partie de présentation du problème :
Le lecteur connaît les pensées du personnage, qui est un porte-parole de l’auteur. Cela vient du réalisme : les personnages sont inventés par prélèvement dans la réalité environnante, parce que cela permet une meilleure identification du lecteur, et après lecture nous pouvons analyser leurs comportements sur la durée représentée.
Exemple : Balzac, qui veut peindre la société telle qu’elle est dans son ensemble, « concurrencer l’état-civil ».
Exemple décalé : les auteurs qui mettent en scène des personnages plutôt marginaux, ou inhabituels par leur déclassement, comme les alcooliques de L’Assommoir, Nana la prostituée dans Nana, ou Emma Bovary, l’adultère mariée à un imbécile et prenant comme amant un macho, sous les yeux d’un pharmacien qui étale sa science mais se révèle aussi un imbécile.
Synthèse de ces exemples : cela représente des échantillons, donc la quasi-totalité de la société.

Arguments pour une suite de l’analyse :
Si le lecteur reconnaît les pensées ou les