Bac es
- La deuxième raison renvoie à une question d'efficacité dans la mesure où, malgré la hausse spectaculaire des dépenses, le système ne parvient plus à faire baisser le taux de pauvreté et engendre parfois des effets pervers dus à des prélèvements sociaux excessifs ou encore à des revenus sociaux trop généreux qui entraîneraient l'assistanat. Ces derniers points étant discutés.
- Enfin, il rencontre une crise de légitimité dans la mesure où la progression de l'individualisme entraîne une moindre demande de solidarité collective et une remise en cause de ses fondements mêmes
Logiques : Dans un système où la logique d'assurance prévaut, la redistribution est avant tout horizontale, autrement dit elle concerne le transfert de revenus entre salariés actifs qui cotisent et des ayant-droit (inactifs en retraite, chômeurs, ..) qui sont d'anciens cotisants. Ce transfert étant conditionné par le fait d'avoir versé des cotisations sociales.
Dans un système où la logique d'assistance prévaut, la redistribution des revenus est verticale. En effet, elle concerne le transfert de revenus entre des individus qui paient des impôts et ceux qui sont dans le besoin. Ainsi, cette seconde logique peut entraîner une redistribution des revenus conduisant à réduire les inégalités sociales et à favoriser le soutien de la demande effective tant les ménages modestes ont une propension à consommer élevée. (Inspiration keynésienne)
Le système de protection sociale français fait coexister ces deux logiques : assistance et