Questions sur Corpus

Quelles qualités des peuples du nouveau monde les textes proposés mettent-ils en relief ?

Les différents textes du corpus ont cela en commun qu’ils présentent une vision positive des natifs d’Amérique. Ils contribuent d’une certaine manière au « mythe du bon sauvage ». Cette vision positive est particulièrement visible par la présence de qualités récurrentes dans ces textes.
Les deux qualités que l’on retrouve le plus sont sans doute la simplicité et l’innocence.
Dans chaque texte, les « sauvages » nous sont présentés comme des gens simples, par opposition à l’excès de superflus chez les européens. Ainsi, dans le premier texte de Jean de Léry, le vieillard met en avant une philosophie de vie simple : « parce que nous nous assurons qu’après notre mort la terre qui nous a nourris les nourrira [nos enfants], sans nous en soucier plus avant, nous nous reposons sur cela. » qui s’oppose à au système d’héritage et d’accumulation des richesses des européens. Dans le second texte, la simplicité se retrouve dans la capacité à s’amuser de peu de choses, à savoir le nom que se donne Léry (grosse huître) : De quoi eux se tenant bien satisfaits, avec leur admiration Teh ! se prenant à rire ». Dans le troisième texte, la simplicité passe par la tenue : « quelque tissu de coton, sans autres armes » tandis que dans le quatrième on observe que les indiens se contentent pour leur bonheur de peu de choses : « les époux, étroitement enlacés, se perçoivent comme étant l’un pour l’autre le soutien, le réconfort, l’unique secours »
L’innocence passe elle plutôt par la naïveté des questions du vieillard « Que veut dire que vous autres Mairs et Peros, c'est-à-dire Français et Portugais, veniez de si loin pour quérir du bois pour vous chauffer, n’y en a-t-il point en votre pays ? », les jeux des sauvages qui empruntent les affaires de Jean de Léry comme le feraient des enfants, l’émerveillement selon Montaigne des sauvages pour les choses nouvelles « contre la