Le corpus mit à notre disposition contient cinq extraits de textes. Nous avons tout d’abord, De l’homme, tiré du recueil Caractères (1688) de La Bruyère, qui décrit les défauts des hommes et de la société, souvent de manière satirique, ici il décrit des campagnards. Le second extrait, est de Fénelon écrit en 1693, c’est une lettre destiné à Louis XIV, qui a pour juste titre Lettre à Louis XIV. Puis, nous avons un extrait de discours de Victor Hugo, Discours à l’assemblée prononcé en 1850. En avant-dernier lieu, un poème d’Arthur Rimbaud, Les Effarés composé en 1870. Pour finir, nous avons un extrait de l’Assommoir écrit en 1877 par Zola. L’ensemble du corpus a pour thème récurrent, les inégalités sociales : la pauvreté en particulier. Ce sont les œuvres que nous allons comparer. Nous prendrons le soin de regrouper les points communs, puis de lister les différences. Tout d’abord, dans chaque texte il y a le champ lexical de la misère. En effet, dans De l’homme, « livides, brûlés du soleil, […] pain noir… ». Puis dans Lettre à Louis XIV, « aigreur », « désespoir », « pitié » et « maux ». Ensuite dans Discours à l’Assemblée, « masures, sombres, humides, glaciales, méphitiques […] miasmes stagnants ». Ainsi que dans Les Effarés, « misère », « pauvres » et « tremblote ». Enfin dans L’Assommoir, « souffrait », « pouilleux », « pitié », « crever ». Par ce champ lexical, les auteurs mettent en évidence le sujet de leurs textes. Puis, tous les textes du corpus ont au moins deux fois le mot « pain ». Cette répétition veut insister sur le point fort du thème pour que le ou les allocutaires de chaque texte en comprennent l’importance et ne l’oublie pas. Ensuite, l’ensemble des textes il y a des indices d’énonciations et d’embrayeurs. Premièrement, dans l’extrait de La Bruyère, nous savons que la scène se passe à « la campagne » et qu’il s’agit de paysans « semer », « labourer et de recueillir pour vivre ». Deuxièmement, dans la lettre de Fénelon, il y a dix pronoms « vous,