e candomblé (faut-il le rappeler ?) est un culte de possession d’origine africaine qui s’est développé au Brésil avec l'arrivée d’importants contingents d'esclaves, et qui rencontre aujourd’hui un vrai succès dans des pays comme l'Uruguay, l'Argentine ou encore le Venezuela, où la présence d’esclaves originaires du continent africain fut pourtant minime, ce qui témoigne à la fois de sa vitalité mais aussi de son aptitude au syncrétisme puisque le cadomblé peut également intégrer des divinités amérindiennes, outre la présence des grandes figures du christianisme. A l’origine, ces populations d’esclaves étaient issues de groupes ethniques divers, principalement Yorouba et Bantou, et leurs croyances se sont fondues dans le candomblé, qui conserve la mémoire de ces provenances distinctes, Nigéria, Bénin, Congo, puisqu’il se distribue en différentes nations. Par ses aspects spectaculaires, dans les rituels, les fêtes ou les danses, le candomblé est aussi un élément essentiel de la culture brésilienne.
Salvador de Bahia, où l’on dit qu’il y a autant d’églises que de jours de l’année, ainsi que foultitude de maisons de candomblé, Salvador qui fut, de fait, le premier port négrier du Brésil. Les maisons de Candomblé, qu’on appelle les « terreiros », y sont très nombreuses.
. D'abord pratiqué par la population africaine esclave, interdit par l'Église catholique et pénalisé par de nombreux gouvernements, le candomblé s’est développé dans le secret jusqu'à l'abolition de l'esclavage en 1888 grâce au syncrétisme qui permettait aux adeptes de cacher leurs dieux sous les traits des saints catholiques. D’où la théorie du masque , un miroir tendu par la liturgie chrétienne au rituel païen qui dès lors s’enrichit de ses représentations et quelque part de sa puissance.
pour convertir les esclaves, l'Eglise catholique exploita elle-même les ressources du syncrétisme en récupérant ces religions originelles pour y greffer des croyances et notions chrétiennes ainsi que des