Bahreïn
L3 2008/2009
DM : Bahreïn
Dans la légende arabe, Bahreïn est « une perle dans la mer d’émeraude ». Il est vrai que l’archipel de Bahreïn se singularise clairement de ses voisins du Golfe Persique. Son histoire, ses ressources énergétiques, son climat, son économie mais aussi sa culture diffèrent du modèle classique des pétromonarchies du Golfe. Bahreïn est, tout d’abord, la seule île indépendante de la région ; ce qui est un ferment incontestable de fierté nationale. Cette culture de l’insularité se retrouve dans les mentalités des habitants de l’île. Longue de 50 kilomètres et large de 20 kilomètres au maximum, peuplée de 750 000 habitants sur 700 km², Bahreïn se distingue particulièrement par sa grande ouverture d’esprit. On dit de Bahreïn que c’est une porte d’entrée dans le monde arabe : une transition parfaite entre le monde occidental et le monde arabo-musulman. Historiquement prospère, objet de toutes les convoitises et jamais dépendant de l’or noir, ce bout de terre, coincé entre la presqu’île qatarie et les côtés du géant voisin saoudien parfois gênant, rayonne bien au-delà que pourrait le laisser croire l’étroitesse de son territoire et la petitesse de sa population. Bahreïn fait partie des pays les plus petits du monde et pourtant il s’agit d’une économie prospère dont la vitalité est reconnue régionalement mais aussi internationalement. Entre ses activités commerciales, financières, touristiques, énergétiques et agricoles, Bahreïn impressionne par son dynamisme économique. Mais cette bonne santé économique reste précaire et instable. Néanmoins, étudier ce petit archipel du Golfe Persique nous amène nécessairement à nous demander comment peut-on expliquer que le rayonnement économique de Bahreïn semble aussi disproportionné par rapport à la petitesse de son territoire ? Il est vrai que Bahreïn a de tout temps était un pays admiré et convoité pour ses richesses. Et la révolution pétrolière ne fera que confirmer ce statut ; même