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LA LETTRE SIA CONSEIL
3EME TRIMESTRE 2003
SERVICES FINANCIERS – RESSOURCES HUMAINES – TELECOMS – INDUSTRIE & SERVICES
► EDITORIAL
opérationnelles d’exploitation bancaire ⌧
Matthieu Courtecuisse Directeur Général matthieu.courtecuisse@sia-conseil.com NUMÉRO SPÉCIAL BÂLE II
Malgré les incertitudes et points en suspens autour de la réforme Bâle II, les projets entrent dans leur phase opérationnelle et deviennent de plus en plus concrets. Nous avons souhaité donner un éclairage sur un des volets le moins en vue de la réforme, les risques opérationnels ; par cette illustration, notre intention est de mettre en avant le fait que derrière le caractère technique de cette réforme, ce projet dépasse le périmètre de la Direction des risques et peut se décliner concrètement dans les activités
Nos domaines de compétence dans le cadre des projets Bâle II :
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Risque de Crédit Risque de Marché Risque Opérationnel
Pilotage de projet - Impacts SI - Assistance MOA
► SERVICES FINANCIERS
Trois approches pour évaluer l’exposition d’un établissement aux risques opérationnels
Un risque opérationnel est défini comme le risque de pertes directes ou indirectes dues à une inadéquation ou à une défaillance des procédures, personnels et systèmes internes, ou à des évènements extérieurs. Le régulateur propose trois approches pour évaluer l’exposition à ce type de risque : approche de base : un pourcentage, provisoirement fixé à 15 %, du PNB moyen des trois années précédentes ; approche standard : identique à l’approche de base, mais pourcentages différenciés par ligne métier (entre 12 et 18% du PNB de chaque ligne de métier) ; approche avancée (AMA) : l’établissement détermine son exposition sur la base de modèles internes. Le dispositif incite à opter pour la méthode avancée, celleci étant en principe moins consommatrice en fonds propres réglementaires. En retour, l’économie se « paye » par la mise en place d’une organisation spécifique visant à un