Balance de paiements
Hassan BOUGANTOUCHE
Introduction générale
Aujourd’hui les économies nationales sont de plus en plus intégrées et interdépendantes qu’il est devenu presque impensable d’étudier les phénomènes économiques nationaux en faisant fi de la place de chaque pays dans les transactions internationales. Le processus d’intégration des économies nationales, que l’on qualifie de mondialisation ou de globalisation, est loin d’être achevé. En effet l’intégration des économies nationales touche aux différents aspects des échanges internationaux. Ces derniers portent sur des marchandises et des services (commerce international) et de plus en plus sur des actifs financiers (endettement international, investissements directs, investissements de portefeuille, marchés dérivés de taux et des changes…). On sait pertinemment que l’ensemble des ces flux des échanges relèvent de corps théoriques divers notamment les théories du commerce international, les institutions internationales, la théorie de l’investissement
international, la théorie des choix de portefeuille, les relations monétaires internationales…
Force est de constater que le niveau d’intégration mondiale de chaque aspect des échanges est loin d’être homogène. Autrement dit, l’intégration du marché mondial n’a pas la même signification selon qu’il s’agit de commerce des marchandises et des services, du marché des capitaux ou de la production internationale. Le commerce mondial vit au rythme d’avancement des négociations internationales organisées sous la houlette de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Si des progrès importants ont été enregistrés depuis quelques années, aujourd’hui les négociations trébuchent sur des questions épineuses, et dont les intérêts nationaux sont contradictoires, telles que les dossier agricoles, des services à haute valeur ajoutée… L’intégration de la production mondiale réalise des progrès importants comme en témoigne la dynamique récente de