Extrait du « Le Chef-d’œuvre inconnu », ce texte évoque la créativité artistique décrite à travers un personnage particulier : Frenhofer. Dans ce passage, Frenhofer, un peintre virtuose, est invité chez Porbus, l’artiste « auquel nous devons l’admirable portrait d’Henri IV », pour pouvoir examiner son « chef-d’œuvre » récent, « Marie l’égyptienne ». Il souhaite l’avis du grand maitre Frenhofer, qui est ravi de lui donner. De plus, il utilise cette opportunité pour améliorer l’œuvre de Porbus « comme au moyen de trois ou quatre touches ». Frenhofer improvise dans son discours une leçon de peinture qui démontre ses talents pédagogiques. On comprendre que non seulement il est bon pédagogue mais qu’il est aussi artiste virtuose diabolique. Frenhofer est tout d’abord présenté comme un artiste exceptionnel qui maitrise tout aspect de son art. Mais aussi comme un remarquable pédagogue. Dans un premier temps, nous allons nous concentrer sur cette dimension. Tout d’abord, il entraine Porbus dans sa leçon de peinture destiné au « jeune » Poussin. Il illustre son talent pratique en lui montrant toutes ses fautes et les rectifications possibles et nécessaires, comme une conversation entre un maitre et ses élevés. Pour cela, Frenhofer s’exprime à l’impératif et utilise un vocabulaire relatif au sens de la vue comme « regardes », « vois-tu », et « remarques-tu ». Frenhofer utilise ces phrases injonctives, une technique d’enseignant de laquelle il se sert pour pouvoir présenter à Porbus ses erreurs tout en éduquant Poussin le jeune néophyte. D’autre part il use une technique pédagogique qui consiste à prendre le travail de l’élève et de lui expliquer toutes ses erreurs tout en corrigeant son travail. Frenhofer recours aussi fréquemment à l’ironie, d’un point de vue éducatif, mais aussi pour renforcer sa position dominante en tant que maitre. En outre, Frenhofer traite son apprenti de « jeune homme » ce qui donne encore plus à Frenhofer une position élevé. La