Balzac , l'assomoir
Tout d'abord, nous pouvons dire que l'amour, la passion de Frenhofer pour la Belle Noiseuse est profondement touchant, peut même bouleverser le lecteur.
En effet quand l'artiste décrit son tableau, il parle du corps d'une jeune femme réelle avec un vocabulaire sensuel prouvant qu'il la désire.
Par ailleurs l'auteur nous présente un persnnage haut en couleurs et imprévisible, un petit vieillard malingre doué d'une force intérieur exceptionnelle. C'est ainsi que dans le premier portrait de Frenhofer, Poussin est frappé par la puissance surnaturelle des yeux de cet homme agé.
D'autre part, relevons une alernance entre des moments de lucidité et de folie lorsqu'à la fin du livre Frenhofer montre un tableau inachevé à Porbus et Poussin.
En outre, le suspens est réellement présent, tient en haleine le lecteur et l'incite à lire la nouvelle dans son intégralité. Prenons comme preuve la mort de Frenhofer particulièrement surprenante, il brule avec ses oeuvres, se suicide lorsqu'il comprend qu'il a échoué dans son projet.
De plus, les rapports entre maitre et disciples évoluent tout au long de l'oeuvre : l'interêt du lecteur est constament maintenu éveillé. Au début, les leçons de peinture de Frenhofer provoquent l'admiration de Porbus et de Poussin. A la fin ils éprouvent une terrible déception quand ils découvrent la folie de l'artiste qui après 10 de travail à détruit son oeuvre.
Enfin, le chef d'ouvre inconnu révèle une reflexion profonde sur les rapports qu'entretient l'artiste et son art.
Effectivement Frenhofer confond l'Art et la Vie . Or un tableau ne peut être qu'une représentation de la