Balzac
Tout au long de cet essai, on va examiner le rôle joué par les contrastes dans la première partie du Père Goriot de Balzac. Ce roman est un exemple de roman réaliste. On pense qu’afin de plonger dans cet essai, on doit examine l’idée d’un roman réaliste. Qu’est- ce qu’un roman réaliste ? D’après Kerlouégan, « Stendhal et Balzac, les premiers, vont peu à peu infléchir le roman historique vers la peinture de la société. C’est que le romancier réaliste veut être historien en étant romancier 1 (p.28)». On note qu’il parle du contenu et aussi il parle de la « manière de raconter les faits 2 (p.28)». On décrit ce type de roman comme « un roman des réalités » qui traiter du « sens du détail et le gout pour les types humains et sociaux dont la société fournit de nouveaux modèles 3 (p.68)». D’après Gengembre « Balzac souligne la modernité de son œuvre, à la fois parce qu’elle relate de terribles faits vrais et contemporains, et parce qu’elle se constitue comme investigation du réel 4 (p.36)». En conclusion, l’opinion commune émise provenant plusieurs critiques est que « ce drame n’est ni une fiction ni un roman. All is true, il est si véritable que chacun peut en reconnaitre les éléments chez soi, dans son cœur peut être5 (p335)».
On va étudier le rôle des contrastes dans la première partie du Père Goriot de Balzac. On va explorer le sujet sous trois aspects : le cadre, les personnages, la personnalité de Vautrin. Ainsi que d’explorer la raison voulue par l’utilisation de cette technique de contrastes. Pour commencer, expliquons ce qu’on entend par cadre. Si on resitue Le Père Goriot, l’histoire se déroule à Paris dans le XIXe siècle et nous amène « dans deux univers où, de la même manière, l’argent fait ou défait l’homme. Dans ces deux mondes, être c’est posséder et surtout paraitre 6». Comme conséquence du rôle joue par l’argent dans la société, il apparait que deux