Banksy
On pensait enfin découvrir l'identité de Banksy dans son film « Faites le mur ! » sorti cette semaine. Rien n'y fait, le graffeur terroriste le plus convoité du « street art » reste fidèle à sa réputation de génie anonyme. Finalement, que sait-on de lui ?
Banksy peint au pochoir
Seule certitude, Banksy est né en 1974 aux alentours de Bristol dont les murs ont accueilli ses premières esquisses dans les années 90. Quelques gribouillis par-ci par-là et le graffeur en herbe trouve rapidement le style qui va le hisser au sommet : la peinture au pochoir.
Deux avantages majeurs à cette technique : faire des graffitis rapides (pour échapper à la police) et précis (des motifs complexes en un simple coup de peinture).
C'est en 1998, en peignant à Bristol un ours en peluche balançant un cocktail
Molotov (« The Mild Mild West ») sur la police que l'artiste clandestin commence à faire parler de lui.
Banksy dérange
Si le graffeur fait tant de bruit, c'est parce que sa subversion dépasse le cadre pictural des murs. Banksy multiplie les actes « terroristes » aussi inoffensifs que caustiques : diffusion de faux billets de livres sterling à l'effigie de Lady Di (au lieu d'Elizabeth II), de copies d'albums de Paris Hilton seins nus, accrochage clandestin d'un tableau orné d'un bandeau « Police line do not cross » à la Tate Britain, d'une fausse Joconde affublée d'un « smiley » au Louvre, d'une poupée gonflable habillée
façon Guantanamo à Disneyland…
Autant dans ses installations éphémères que dans ses peintures, Bansky parle d'art, de social, de guerre et de politique. Il attaque, certes, mais toujours avec tact, intelligence et poésie. Et ça plaît.
Banksy fait craquer Angelina Jolie
L'artiste a beau être clandestin, subversif et anonyme : il devient hype. Les médias s'emballent et Banksy entretient son succès en organisant des expositions réunissant chacune des milliers de visiteurs.
Son expo en 2006, « Barely legal », accueille même