Depuis quelques années apparaissent des banlieues aisées dans les PED. En effet, des familles fortunées souhaitent s’écarter du centre ville pour éviter la pollution sans pour autant se rapprocher des zones plus pauvres. Ces quartiers amènent donc une ségrégation sociale : les minorités aisées restent entre elles et ignorent totalement les autres couches plus pauvres. Certains quartiers résidentiels ressemblent étrangement aux quartiers des classes moyennes américaines : les suburbs. En effet on y trouve un grand nombre de maisons identiques ayant une architecture occidentale et de quoi pratiquer les loisirs des Occidentaux. Certains millionnaires choisissent même de vivre dans de véritables ghettos. Cet isolement volontaire a pour but de défendre leurs richesses car l’insécurité de ces pays oblige les personnes ayant plus d’argent que la moyenne à se protéger. Cependant, ils profitent de cet isolement pour bénéficier des aménagements de luxe et de l’espace des banlieues. Pour obtenir cette place disponible, les pauvres sont chassés encore plus loin de la ville et ainsi cette poignée de riches hommes d’affaires peut construire des villas sur de très grandes surfaces. Par exemple, à Ouagadougou une surface de 1 000 hectares fut entièrement dédiée à un quartier ne comprenant que des grandes villas et de beaux hôtels. Pour se protéger davantage des vols et des contacts avec le reste de la population, des systèmes défensifs sont mis en place : des murs élevés, des barbelés, des alarmes et une intervention en cas d’intrusion. L’administration des villes préfère donc utiliser beaucoup d’espace pour quelques riches ayant de l’influence nationale ou internationale que pour une majorité de