Banque et clients
« Une montée en compétence des chargés de clientèle sur l’évaluation des risques, l’interprétation des scores, les rééchelonnements de dette […] est nécessaire » indique Olivier Ducass, directeur associé chez Capgemini consulting dans Les Echos du mercredi 7 avril 2010.
En effet, le conseiller représente l’atout majeur d’une banque dans sa relation avec le client, l’importance de son métier ne doit donc pas résider dans la quantité de son portefeuille client mais dans la relation qu’il réussit à établir, d’où l’importance d’obtenir davantage de compétences face à des clients plus exigeants.
Dans un monde de plus en plus concurrentiel avec une globalisation des échanges et une dérèglementation continue des marchés, mais aussi avec des scandales qui entachent tout le système financier, la banque a comme priorité de restaurer son image et de réussir à satisfaire des clients qui n’ont plus aucun scrupule à être multi-bancarisés.
Deux solutions : la prospection et la fidélisation. Acquérir de nouveaux clients permet certes d’augmenter le parc de produits bancaires et le nombre d’opérations bancaires mais il y a un coût d’acquisition et de conquête. Un constat : une augmentation de 5 % du taux de fidélité peut entraîner de 25 à 100 % de rentabilité en plus. C’est pourquoi la fidélisation du client bancaire est au cœur de l’actuelle stratégie des banques. Il s’agit non seulement d’analyser précisément les attentes et les comportements des clients, mais aussi d’adapter les modes de distribution dans un univers technologique concurrentiel.
Les banques ont dès lors décidé de mettre l’accent sur une relation de qualité et des outils se sont développés pour créer un véritable domaine spécialisé à la Gestion de la Relation Clientèle. Une chose est certaine : le conseiller clientèle est le pivot de la relation entre le client et la banque.
Comment une banque identifie-t-elle ses clients ? Quels outils sont à sa disposition pour les satisfaire ? Comment