Discours de soutenance
Avant toute chose, je voudrais adresser mes remerciements les plus sincères à Monsieur le Docteur Perez pour avoir accepté d’assuré la direction de mon mémoire et qui s’est toujours montré gentiment à l’écoute tout au long de la réalisation de ce mémoire ainsi que pour l’inspiration, l’aide et le temps qu’il a bien voulu me consacrer et sans qui ce mémoire n’aurait jamais vu le jour.
Je souhaite également exprimer toute ma gratitude à Monsieur Baquey pour avoir accepté de faire partie de mon jury de soutenance et pour la gentillesse dont il a fait preuve en lisant mes travaux.
Le sujet de mon étude « La Perse dans la Poésie de Victor Hugo » est un choix inspiré aussi bien par le désir d’étudier l’origine et les bases du rapprochement spirituel et littéraire qui ont existé entre les écrivains et poètes français et persans que de l’insuffisance des travaux universitaires sur ces liens culturels et intellectuels, caractérisée notamment par l’absence d’une étude consacrée spécifiquement à Victor Hugo, l’une, comme chacun le sait, des figures dominantes de la littérature française du XIXème siècle.
Nombreux sont les travaux sur les échanges littéraires Franco-perses consacrés à Montesquieu, Diderot, Voltaire, Gobineau, Théophile Gautier ou encore Leconte de Lisle. Le mutisme concernant Victor Hugo m’a poussé naturellement à limiter mes recherches à sa poésie. J’ai choisi Les Orientales et La Légende des Siècles, œuvres majeures, véritables joyaux de la littérature française, dans lesquelles l’auteur a évoqué l’Iran et ses grandes figures littéraires. Ces évocations n’étant manifestement pas le fruit du hasard, mes recherches ont eu pour objet de vérifier la réalité de l’influence de la littérature perse sur la poétique de Hugo ainsi que la nature et les différentes formes de cette influence. Hugo s’est il réellement inspiré des œuvres et des poètes persans ? Parmi la richesse et l’éclectisme de la littérature persane, quelles sont ces œuvres