Jeune fille brûlée vive : l'auteur présumé recherché VITRY-SUR-SEINE, 5 oct (AFP) - La jeune fille de 17 ans, Souane, décédée vendredi soir de ses graves brûlures, après avoir été découverte dans un local à poubelles de la cité Balzac à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), a été aspergée d'alcool avant d'être enflammée à l'aide d'un briquet, a précisé samedi la police. Un auteur présumé habitant cette cité dite "sensible" et clairement identifié est actuellement en fuite. La police judiciaire du département (SDPJ 94), en charge de l'enquête, a entendu dans la journée de samedi six témoins dont certains se sont présentés spontanément. La police n'exclut pas la possibilité que d'autres jeunes du quartier aient pu participer à l'agression mortelle en empêchant par exemple la victime d'échapper à l'auteur de l'immolation, a-t-elle indiqué samedi après-midi. La victime, d'origine maghrébine, habitait le quartier Bourgogne située à quelques pas de la cité Balzac. Elle allait avoir 18 ans dans les prochains jours. Selon l'une de ses amies, Souane, qui n'était plus scolarisée mais devait entamer une formation d'esthéticienne, venait souvent les voir "à Balzac". Un contentieux de longue date Le SDPJ 94 évoque un "meurtre" mais préfère "rester prudent sur ses mobiles". "Un contentieux existait apparemment depuis longtemps entre la jeune fille et son agresseur", a-t-il cependant ajouté. Sur un bout de pelouse jaunie, des traces du drame sont encore visibles : un bracelet brûlé, des lambeaux noirs de tissus et une mèche de cheveux blonds. C'est là que Souane transformée en torche vivante, s'est couchée. Derrière se trouve l'étroit local à poubelle où la jeune fille a été aspergée d'alcool. L'identité du coupable présumé ? Une rumeur court dans la cité mais aucun des jeunes ne prononcera de nom. L'un d'eux lâchera tout de même le raccourci de "Nono". "Ma soeur m'a dit qu'il n'avait pas voulu la tuer. Il voulait juste lui