Bartolome De Las Casas
1.1 Légende aztèque
Les Aztèques, maîtres des hauts plateaux mexicains de 1300 jusqu’à la conquête espagnole en 1521, gardent en mémoire le souvenir d’une cité merveilleuse, à jamais disparue. Celle-ci s’appelait Tula ou Tollan, le « lieu des roseaux. Aucune autre ville au monde ne pouvait rivaliser avec le luxe, la beauté et la puissance de cette capitale antique. Les maisons y étaient faites des plus merveilleux matériaux, tels le jade, l’or et l’argent. Elles étaient d’ailleurs ornées de plumes et de coquillages des plus chatoyants, aussi beaux que des pierres précieuses. Elles étaient entourées d’arbres majestueux, de fleurs ainsi que de plantes fertiles et nourrissantes. Les forêts de Tula offraient le gite à de merveilleux oiseaux tropicaux : cotingas bleu turquoise comme un crépuscule tropical ou quetzals étincelants à la longue queue brillante « comme le piment vert ». Au centre de toute cette beauté végétale ce trouvait les cacaoyers, avec leurs gros fruits luisants, produisant plus de fèves de cacao que tout le continent réunie. Ce fruits était si estimées qu’ils servaient de monnaie. Ce merveilleux fruit tirerait son origine d’une princesse assassinée. Gardant le trésor de son mari parti à la guerre, elle fut attaquée par des voleurs. Refusant de dévoilé l’emplacement du trésor, ils la tuèrent. C’est alors que son sang se répandit sur le sol d’où une plante naquit. Cette merveilleuse plante donna des fruits riche, amères comme les souffrances de l’amour, fortes comme la vertu et rosées comme le sang de la princesse. Les Aztèques reçurent cette plante comme un cadeau de leur dieu, Quetzalcoatl. Depuis ces temps lointains, les cacaoyers abondent dans l’état du Tabasco, qui produit actuellement 75 % du cacao mexicain (Légende du chocolat-Aztèque, 2013, web)(Mythes et légendes –légendes aztèques-, 2010,web).
1.2 Les sacrifices humains
La religion occupe une place prédominante dans la civilisation aztèque et c’est