Baudelaire le confiteor de l'artiste, synthese
I Texte sous forme de confession
- Le confiteor, je confesse en latin, prière pour les pécheurs. Dimension sacrée et idée d’une faute
- Différents rappels de cette thématique, Solitude, isolement, silence, champ lexical de la douleur, « malaise, souffrance » renvoie à la culpabilité.
- Registre même, lyrique, élégiaque. Le je omniprésent, les exclamations
II Réflexion sur la création poétique
- Le poète avoue une impuissance créatrice, il développe les différentes étapes de la création. Les 2ier paragraphes traitent de l’accord profond entre l’artiste et la nature, qui est source de sensations. Idée de fusion. La pensée est aussi en symbiose, le tout permet la création artistique.
- « Toutefois », le poète finit par glisser par la souffrance dans les 2 autres paragraphes. L’harmonie est rompue, la nature est rejetée. Termes négatifs renvoient à des sentiments violents. La situation est inversée par rapport au début,
- L’artiste est confronté à un dilemme, renoncer au beau ou entrer dans des souffrances éternelles. Le poète ne peut cerner la nature.
- Il confesse l’orgueil, d’avoir cru pouvoir décrire la nature, il reconnait une erreur, celle de chercher le beau qui se dérobe sans cesse. Incapacité du langage à traduire l’expérience de la beauté.
III Création d’une Œuvre d’art
- Le poème en prose est le lieu où peut advenir le beau. Il y a des effets de reprises lexicales qui constituent un motif ‘intensité’. La répétition de l’adj pénétrante insiste sur la sensation.
- Jeu d’allitérations en s, associées à la fusion, puis par opposition l’allitération en r mime la souffrance et l’assonance en i, pour la plainte.
- Effet rythmique du poème, nous avons des chiasme, des décasyllabes, et un alexandrin. Il est donc animé par la souplesse de la prose, et s’il énonce les règles de la création artistique, il en est lui-même un