Baudelaire, les fenêtres
Texte 2 : « Les fênetres », Charles Baudelaire.
I. Le poète guide notre regard :
1. le lecteur est désigné comme celui qui se promène :
- Le pronom démonstratif « celui qui » revient 2 fois, le lecteur est dc mis dans la position de celui qui se promène.
- Le poète nous invite alors a tourner notre regard de l’extérieur vers l’intérieur en insistant sur les comparatifs qui le valorise « autant que, plus que, moins intéressant que ».
- Il met en valeur le fait est que la véritable richesse est l’expérience de regarder de l’extérieur vers l’intérieur ; il utilise le champ lexical du regard. L’intérêt est de percer l’intimité d’une vie humain noyée dans l’anonymat.
2. Le poète éduque, éveille le regard du passant.
- Il crée un dialogue intime avec le lecteur « Me direz-vous.. » ; il imagine une question qu’on pourrait lui poser.
- Le tutoiement met en valeur une proximité entre le lecteur & le poète
- Il éveille son regard avec des généralités, presque des proverbes, dits au présent de vérité générale nottament présent dans le premier paragraphe.
II. La ville, les fenêtres, symbole du miroir.
1. La fenêtre = un miroir :
- La fenêtre est décrite dans une accumulation d’adjectifs mélioratifs l. 2 et 3. Il emploie d’ailleurs parmi ces adjectifs le terme fécond qui traduit la transformation de cet objet banal en miroir fécond qui l’inspire.
- On peut en effet parler de miroir dans la mesure où cette fenêtre est le reflet des souffrances qu’engendrent la vie. Le champ lexical utilisé, commun à nombreux poèmes de Baudelaire, traduit le Spleen « noir, ténébreux, avoir vécu et souffert, en pleurant »
- A travers ces fenêtres, on perçois diffèrent strates de vie : « vit la vie » quotidien « rêve la vie » Idéal de vie