Baudelaire
1. « Baudelaire décrit souvent les manifestations de l’injustice sociale, mais il est difficile d’identifier sa propre position là-dessus. » S’agit-il d’une analyse pertinente du Spleen de Paris ? Expliquez votre position en vous référant au texte.
L’ami des misérables
Mon choix s’est porté sur ce sujet, car pour moi, Baudelaire a toujours représenté le défenseur par excellence des plus démunis.
À mon avis, un poète aussi engagé et aussi grand que Baudelaire est toujours concerné par ce qu’il écrit. Cela l’affecte, le travaille, le choque jusqu’à l’écrire dans un récit. Par conséquent, que ceci est quelques fois déclaré ou non, on peut tout de même le ressentir dans son récit et dans la manière avec laquelle notre poète a choisi de traiter ses sujets :
Le joujou du pauvre : Un texte très parlant de notre sujet, en lisant le texte nous constatant que Baudelaire décrit l’enfant riche comme une image presque trop parfaite, ou un tableau qui brille de mille feux, donc de l’exagération. Notre poète est-il un brin dérangé par la splendeur de ce petit enfant riche ? : « Qu’on les croirait faits d'une autre pâte que les enfants de la médiocrité ».
Et il en revient encore en décrivant le jouet, vernis, doré, pourpre, plumets tout y est pour encore accentuer cette richesse, de quoi avoir honte en découvrant par la suite la description de l’enfant pauvre.
Avec tout cela, nous arrivons à percer une sensibilité profonde chez Baudelaire quant à l’injustice des classes sociales, la première, qui à tout jusqu’au dégout et la deuxième qui n’a absolument rien.
Tout ce qui est superficiel oppose les deux enfants, mais l’intime et l’essentiel les unis, ils sont enfants, ont des joujoux et sont surtout joueurs. Leurs dents d’une égale blancheur est une phrase très symbolique, une métaphore. Leurs âmes sont propres, leurs cœurs d’une pureté égale. Donc leurs conditions devraient être égales. Le poète n’a pas simplement joué le rôle du narrateur, il y