baudelaire
En 1771, Bougainville fit connaitre au public son voyage autour du monde. L’année suivante, Diderot écrivit un Supplément au voyage de Bougainville, dans lequel il aborde des questions essentielles telles que la colonisation, l’esclavage, l'égalité et la toléranceDans son « Épître préliminaire », Corneille écrivait : « Voici un étrange monstre [...]; le premier acte n’est qu’un prologue, les trois suivants sont une comédie imparfaite, le dernier est une tragédie, et tout cela cousu ensemble fait une comédie. » Le vieux Pridamant consulte un magicien, Alcandre, sur le sort de son fils Clindor disparu depuis longtemps (acte I). D’un coup de baguette magique Alcandre met en présence du père et des spectateurs Clindor devenu valet d’un capitaine fanfaron.
L’Illusion comique (1636) succède à cinq comédies, une tragi-comédie (Clitandre, 1630-1631) et une tragédie (Médée, 1635, qui vaut à Corneille une pension de Richelieu), précède immédiatement Le Cid (1636-1637), pièce suivie de la fameuse Querelle du Cid où interviendra la jeune Académie française. 1636 est une année cruciale. L’Illusion, perçue d’abord comme un divertissement, obtient aussitôt le succès
Si l’on s’en tient maintenant à l’acte II, scène 2, Matamore, à plusieurs reprises provoqué par Clindor, se fait le maître du monde, à la fois fort et juste, puis, dérangé par un bruit extérieur, il se dégrise et « crève » en déclarant lâchement : « lorsque j’ai ma beauté, je n’ai point de valeur », (v. 340) ce qui lui vaut la réponse