Commentaire de texte : Beaumanoir, les coutumes de Clermont-en-Beauvaisis

Le texte que nous allons traiter un texte de nature juridique. En effet ce texte est un extrait de coutumier. Un coutumier étant une ouvrage dénué de valeur officielle rédigé par un praticien du droit sur les coutumes d’une région donnée. Ici la région en question c’est la comité de Clermont-de-Beauvaisis, territoire du sixième et dernier fils de Louis IX : Robert. Cet ouvrage est un remarquable coutumier de droit privé écrit par Philippe de Beaumanoir vers 1283, s’intitulant les coutume de Clermont-en -Beauvaisis. Les coutumes de cette ouvrage, précédées d’un prologue et d’un capitulaire, sont divisé en 70 chapitres dont les rubrique sont détaillé et sont donc assez remarquable dans leur présentation et leur articulation (division en 1982 paragraphe, très pratique). L’auteur né entre 1252 et 1254 et mort en 1296, est un célèbre juriste considéré comme le plus célèbre des auteurs coutumiers français, selon le dictionnaire historique des juristes français. On lui accorde cette importance très probablement grâce à sa langue plus compréhensible que celle de conseil à un ami de Pierre de Fontaine ou que les Etablissement de Louis IX. Durant le XIII siècle son succès reste plutôt local et s’étendra par la suite. On a d’abord voulu faire passer Beaumanoir pour un brave homme du bailli qui regardait autours de lui et décrivait ce qu’il voyait dans une langue naïve. On supposait même qu’il ne connaissait pas le latin. Mais en réalité, il s’avers que c’est un civiliste qui connait le latin et la doctrine des civilistes. Le choix de la langue vulgaire pour son coutumier est un vrai choix et non une solution de facilité. Il préfère cette langue pour sa fermeté, sa clarté, sa « modernité » et sa précision. De surcroit on sait qu’il n’était pas simple d’esprit, car étant le fils cadet de Philippe de Rémy, seigneur de Beaumanoir bailli de Gratinais, il fut donc poussé à s’instruction pour tenir son