Beaumarchais
BEAUMARCHAIS
Nom : Pierre-Augustin Naissance : 24 janvier
Caron de Beaumarchais. 1732, grande rue SaintDenis à Paris, sous le nom de PierreAugustin Caron.
Famille : un père
maître horloger
cultivé ; cinq sœurs, férues de musique et de littérature. Formation : brève scolarité dans une école de campagne, à Alfort, entre 9 et 12 ans. À partir de 13 ans, apprenti horloger auprès de son père.
Début de sa carrière : brillant et ambitieux touche-
à-tout : d’abord horloger inventif, musicien des filles du roi, homme d’affaires et de cour, marchand d’armes et agent secret. Déjà célèbre pour ses procès retentissants et son insolente fortune lors de ses débuts dans la carrière dramatique. À partir de 1757, fait jouer des parades sur la scène privée du château de l’homme d’affaires Lenormant d’Étioles. 1767 : débuts publics avec Eugénie (drame), d’abord sifflée puis remaniée : succès honorable. 1770 : Les Deux Amis ou Le Négociant de Lyon (drame) représentée à la Comédie-Française. Échec.
Premiers succès : Le Barbier de Séville est d’abord
conçu comme un opéra-comique. Face au refus que lui opposent les Comédiens-Italiens (1772), il le transforme en comédie. Représentation en 1775 à la Comédie-Française. Triomphe.
Évolution de sa carrière littéraire : en 1785,
Le Mariage de Figaro (comédie), suite du Barbier, est jouée à la Comédie-Française après plus de deux ans d’une lutte acharnée pour surmonter les interdictions. Accueil triomphal. En 1787, Tarare (opéra), médiocre succès. Fin de la trilogie espagnole avec, en 1792, La Mère coupable, drame joué au théâtre du Marais.
Mort : à Paris, le 18 mai 1799. Il est enterré
dans son jardin. En 1822, ses restes sont transférés au cimetière du Père-Lachaise.