Beaux jours
Mais on peut regretter dans ce travail l’absence de conclusions, de perspectives synthétiques qui viennent faire le point après la description systématique de chacune des tares et en découvrir les significations profondes. En effet, le corps dont parle Beckett n’est jamais le corps réel, le corps biologique, c’est un corps imaginaire et fantasmé. Ehrhard tombe dans un piège en prenant les mots beckettiens au pied de la lettre, en jetant un regard trop médical sur cet univers, au lieu d’y apercevoir, à travers les descriptions cliniques, un espace corporel étrange et inquiétant. En outre, cette déchéance