RésuméAnalyse de Littérature niveau Master sur la trilogie de Samuel Beckett En attendant Godot, Fin de partie et Oh les beaux jours présentant l'enchevêtrement des registres dramatiques dans le théâtre de l'absurde.Extrait:Dans les pièces de Beckett, les personnages souffrent et font souffrir. Il n'est pas question d'une quelconque entraide, d'amour, d'affection, d'amitié, de compassion. On pleure, on se frappe, on s'insulte. Les personnages se fréquentent dans l'unique but de survivre. Ainsi, ils se donnent la réplique car le dialogue, aussi absurde et inconsistant soit-il, demeure nécessaire (...)Sommaire:I) Un nouveau tragiqueA. Tragique de la souffranceB. Tragique du non-sensC. Tragique comme "péché d'être né"II) La farce cruelle ou comment tourner en dérision sa propre tragédieA. Humour gestuel, jeux de scène comiquesB. Un rire teinté d'amertume : tonalité oxymorique de la dramaturgie de BeckettIII) Rupture et continuité du genre dramatique « farce tragique » avec la dramaturgie traditionnelleA. A la recherche d'une nouvelle dramaturgieB. Comparaison non exhaustive du théâtre traditionnel et de la "farce tragique"C. Remaniement des fondamentaux classiques
Pourquoi Peut On Qualifier Fin De Partie Comme Une Farce Tragique?
Littérature, Camille Mogisse1°) Pourquoi peut-on qualifier la pièce de ''farce tragique''?Il peut paraître surprenant de qualifier Fin de partie comme une farce puisque les personnages sont en attente perpétuelle de la mort et qu'ils ne se fréquentent que dans l'unique but de survivre. Pourtant Samuel Beckett, crée une distanciation ironique qui permet d'allier le comique et le tragique car comme le dit Nell, l'un des personnages, ''Rien n'est plus drôle que le malheur''. En premier temps, il sera développé les éléments se ramenant au tragique de Fin de partie puis les éléments relevant de la farce.Les personnages sont en perpétuelle souffrance, ils attendent la mort avec impatience, celle-ci est vu comme un soulagement. Ainsi les