Beethoven
Un destin tout tracé par son père
Ludwig van Beethoven est né en Allemagne, en décembre 1770. Son père, lui-même musicien, rêvait d’en faire un Mozart et l’aurait obligé à pratiquer le clavier dès quatre ou cinq ans. Même si le jeune Ludwig n’était pas un enfant prodige, il présentait d’excellentes dispositions musicales. Son père lui donna une éducation musicale qui fut ensuite complétée par le compositeur Neefe. Celui-ci était convaincu qu’il deviendrait un grand homme.
Sur le chemin du succès
En 1787, grâce à l’aide du Prince Maximilian Franz, Beethoven partit à Vienne, le foyer de la vie musicale de l’époque. Il y rencontra Mozart mais on sait peu de choses de leur rencontre. Il retourna en urgence à Bonn au chevet de sa mère mourante. Elle décéda le 17 juillet 1787. Son père sombrant dans l’alcoolisme, Beethoven dût prendre en charge ses deux frères. De 1789 à 1792, il fut violoniste à l’Opéra de Bonn.
Beethoven retourna à Vienne en 1792 afin de parfaire son éducation musicale. Il prit des cours auprès d’Haydn, puis d’Albrechtsberger et de Salieri. Trois ans plus tard, Beethoven fit ses premières représentations publiques, joua ses propres compositions et remporta un certain succès auprès des membres de l’aristocratie. Le jeune compositeur était également connu pour son tempérament fougueux et impulsif.
Des œuvres innovantes
Beethoven commença à composer des sonates pour piano à partir de 1795. Il devint rapidement une des figures de la musique viennoise et internationale. Mais Beethoven vit ses capacités auditives diminuer et craignit de devenir sourd (il le deviendra en 1819).