Bel ami commentaire
Lecture analytique détaillée L1-4 : « à ma place » remarque étrange puisque c’est bien elle au contraire qui prend sa vraie place, on voit qu’elle sait présenter les choses pour ne pas froisser son orgueil « on connait mon écriture » : on comprend donc qu’elle a l’habitude (la nature de ses vraies relations avec son mari est ainsi dévoilée : collaboration qui lui permet de jouer un rôle au journal qu’elle ne pourrait tenir autrement.)
L5-6 : situation d’attente totale, un vrai spectateur
L7-9 : signe d’intimité et de modernité (une femme ne fume pas à l’époque et encore moins en public = vulgarité)
L12-28 : George réduit à la position d’un enfant , Madeleine doit le ménager puis être « comme un prêtre » douceur dans la manœuvre
L29-30 : « tout à coup » : Duroy n’a pas anticipé le moment où il devait s’arrêter, il se laisse faire, il ne comprend pas
L31-34 : Elle donne tout de suite les intentions de l’article et la stratégie d’écriture (« remarques de toute espèce, drôle, naturel »). Maîtrise totale puisqu’elle dit cela juste après avoir coupé Duroy
L 34-43 : « commencez » « nous continuons » elle dicte sans hésiter, elle rédige sans aucune hésitation ; maîtrise
L35-40 : début de l’article qui correspond bien aux intentions qu’elle a énoncées
L45-49 : suite de l’article, elle donne des précisions géographiques (caution de sérieux) mais peu détaillées (ne pas lasser)
L50-71 : suite de l’article, elle invente cette histoire de vomitif pour faire un parallèle avec le mal de mer ressenti par le supposé Duroy lors de sa traversée (toujours dans l’idée de donner un ancrage géographique au lecteur). Le détail de l’anecdote est bien dans le style « militaire » traditionnel (description du major « grosses cuisses ouvertes… », sa manière de parler). L’idée du vomitif permet de faire rire « gras » le lecteur L72-82 : Madeleine vue par les yeux de Duroy ; grande concentration et en même