Bel Ami excipit
En quoi Bel-Ami nous est-il présenté tel un Roi au cours d’un mariage immoral ?
I. Le sacre de Bel-Ami
II. Une attitude ironique et hypocrite
Ce texte compose la fin du roman, son excipit. Il nous présente le triomphe de Georges Duroy un homme prêt à réussir socialement par tous les moyens, sans aucun scrupule. Cette réussite sociale ne s’est pas faite sans aucun fracas. Bel-Ami a réussi son ascension fulgurante en se servant de ses amis et de ses proches, pouvant lui apporter une aide quelconque ou lui apprendre des choses. La fin du roman nous présente le mariage de Bel-Ami avec Suzanne. Certains éléments nous montrent une nouvelle fois l’hypocrisie de George Duroy.
I. Le sacre de Bel-Ami
Duroy présenté tel un Roi
Bel-Ami pense être le centre de l’attention, il a le sentiment d’être « un roi qu’un peuple venait acclamer » (l.3), cette métaphore pourrait avoir été anticipé par son nom : Georges Du Roy. Il semble être trop sûr de lui, même si il parait « affolé » (l.2) devant toute cette foule.
Un homme excessivement sûr de lui
Au long du texte, on peut lire qu’il « balbutiait des mots qui ne signifiaient rien » (l.3-4), il semble dépassé par la situation, mais aussi très content de pouvoir se montrer à son avantage, ce passage reflète encore une fois l’aspect ambigu du personnage. Duroy reste fidèle à lui-même, il est obnubilé par sa propre personne et ne pense qu’aux apparences, il ne se soucie de rien d’autre.
Un itinéraire suivi avec énergie et détermination
Dans ce passage la foule est décrite par Bel-Ami comme étant une foule « amassée » (l.25), « noire » (l.25) et « bruissante » (l.26), ce dernier pense que celle-ci est venue pour lui, il la considère comme « le peuple de Paris », qui le « contemplait et l’enviait ». Pour Duroy cette foule amassée est le symbole de sa réussite, dans l’incipit il était dans la foule, dans ce même peuple qui l’acclame aujourd’hui. Pour Bel-Ami, la foule n’est qu’un