La fin de ce roman met en scène la victoire de Du Roy sur le plan social. En effet, le personnage est présenté comme un roi dont le sacre vient de s'achever; cette cérémonie se serait déroulée en trois temps : les félicitations dans la sacristie sont suivies de la traversée dans la Madeleine, puis après un passage sur le seuil de l'église la descente des "marches du haut perron". Tout renvoie à l'idée du spectacle; la foule est présentée comme un public venu voir son idole; le narrateur utilise le lexique du spectacle avec les termes "assistants", "spectateurs"; cette foule est saisie dans son impatience : le verbe "se poussaient" traduit cette hâte d'admirer Du Roy, le narrateur insiste sur l'importance du nombre de gens venus; il a recours à la comparaison avec un fleuve pour montrer que le flot des gens ne s'arrête pas, ainsi que l'eau qui coule, dans l'expression "La foule coulait devant lui comme un fleuve"; l'adjectif "noire" dans le groupe nominal "une foule noire" et l'adjectif "amassée" rendent compte aussi de l'importance du nombre. Le lieu prestigieux "La Madeleine" devient une salle de spectacle que Du Roy retraverse comme pour être vu une dernière fois; la présence du préfixe "re" dans "retraverser", "reprendre" con.firme qu'il s'agit d'une sorte de pièce de théâtre répétée; le fait que chacun regagne sa place et la et la présence de l'infinitif complément de but "afin de les voir" souligne le caractère solennel de ce mariage. Du Roy se comporte comme un roi. Il est saisi en opposition à la foule qu'il surplombe quand il se retrouve sur le seuil de l'église. La foule au pied de l'escalier s'est déplacée "pour lui" qui est répété deux fois; ce complément de but traduit la supériorité de Du Roy; la scène est vue au travers des pensée de Du Roy et les adjectifs "noire" et "bruissante" aux connotations péjoratives assimilent le public à un essaim d'insectes bourdonnants. Quand il retraverse l'église, Du Roy marche avec fierté. Cette allure majestueuse est