Bel ami
O n appelait les cathares les adeptes d’un mouvement chrétien médiéval. Les cathares rejetaient le Pape de Rome, symbole du mal qui persécute et excommunie. Les cathares étaient des chrétiens mais des chrétiens critiques. Ils ne vénéraient pas la croix mais prêchaient la pratique des préceptes évangéliques, ils font constamment référence aux évangiles. Ces idées hérétiques qualifiées de cathares par l’Eglise s’implante fortement dans le sud –ouest.
Les paysans, la petite noblesse, les bourgeois commerçants ou artisans, le clergé sont devenus adeptes de ce mouvement. Les paysans sont attirés par une doctrine et des prédicateurs proches d’eux, vivant simplement et prêchant une doctrine à leur portée , dans leur langue et pas en latin. L’église de Rome a tenté des campagnes de reconversion mais sans grand succès. Il y eu quelques tentives de reconversion forcées et quelques buchers, mais ils restèrent isolés au XIIème siècle dans les Etats du comté de Toulouse.
Le nouveau pape de l’Eglise de Rome organisa des croisades contre les cathares. La ville de Bézier fut la première victime et fut entièrement détruite par les croisés. Ce fut ensuite le tour de Carcassonne d’être conquise. Vint Muret et ensuite Toulouse. Les Cathares se sentant de plus en plus menacés se refugient dans des endroits jugés inaccessibles dans les Corbières et les contreforts des Pyrénées. Montségur devient le siège de l’église cathare. Mais il tombe à son tour quelques années plus tard. Les cathares devront désormais se cacher ou bien