Bergson le rire
Dans son essai, Henri Bergson considère le rire comme une punition de la société envers les personnes qui s'écartent de la norme:" On rit d'actes, de comportements jugés déraisonnables, en pensant qu'on est soi-même, raisonnable.". En effet dans l'Avare de Molière Harpagon fait énormément rire les spectateurs car il apparaît comme quelqu'un d'irrationnel et de déraisonnable, les spectateurs rient de lui car ils se sentent supérieurs à lui et donc leur rire est un rire moqueur. Le principe même de la caricature sert à accentuer les défauts pour faire paraître un personnage complètement ridicule et donc l'humilier aux yeux d'autrui. On peut donc affirmer que le rire est souvent utilisé pour se moquer parfois involontairement ou s’en y prêter une réelle attention. Une femme trébuche d’un trottoir le réflexe premier va être de rire, et ce rire sera un rire moqueur car la personne se trouvera dans une position de faiblesse, et donc les spectateurs de cette scène se trouvent alors en position de supériorité ils rient de la situation mais ce ne sera pas forcément d‘une manière blessante pour la personne car certes le réflexe premier sera de rire ou de sourire mais d‘ensuite aller voir si cette femme ne s’est pas fait mal au moment de sa chute.
Cependant le rire ne peut être considéré uniquement comme un rire de moquerie. Comme l’a dit Rabelais : « Le rire est le propre de l’homme ». Il est la manifestation même d’un sentiment de gaîté, mais aussi une façon d’extériorisé ses angoisses ou ses tensions. Le rire permet surtout de prendre un certain recul sur