Résumé:
Dans le texte étudié "Le rêve", Bergson expose son avis sur l'origine des rêves qui, selon lui, proviennent des souvenirs enfouies en chacun de nous, impossible à atteindre lorsque l'on est conscient, mais ressurgissant en nous dans notre inconscient, quand on dort.
De la ligne 1 à la ligne 6, l'auteur nous propose sa thèse, consistant à dire que tous nos souvenirs acquis depuis que l'on est conscient, sont conservés dans notre mémoire.
De la ligne 6 à la ligne 9, Bergson analyse ces souvenirs enfouis, qu'il qualifie de "fantômes invisibles" ligne 7, et nous montre l'impossibilité pour eux de remonter en nous lorsqu'on est conscient.
De la ligne 9 à la ligne 15, il montre cette fois la possibilité de se rappeler ces souvenirs profonds lorsqu'on est inconscient, c'est-à-dire dans notre sommeil.
Extrait du document:
En effet, de la ligne 6 à la ligne 9, Bergson qualifie ces souvenirs profonds de "fantômes invisibles", ce qui est un pléonasme (car un fantôme est forcément invisible) cité pour insister sur la limpidité de ceux-là. Le philosophe précise bien "les souvenirs que ma mémoire conserve" ligne 6, et non que je conserve, ce qui prouve une fois encore qu'ils se trouvent dans l'inconscient. Il personnalise ensuite les souvenirs car il nous dit qu'"ils savent" ligne 8, donc il les considère en tant qu'"aptes à penser" et donc en tant que conscients. Il se sert de cette personnification pour montrer leur incapacité à remonter dans notre conscience, malgré, "peut-être" ligne 7, leurs vœux d'y parvenir. Il montre aussi le manque d'intérêt de l'Homme concernant son passé et ses souvenirs en tant qu'"être vivant et agissant" ligne 9, car il préfère s'occuper de sa vie présente et ne pas perdre son temps avec la nostalgie. Autrement dit, le présent n'admet et ne réclame que les souvenirs utiles sans pour autant renier ceux qui lui seraient inutiles, mais en les laissant de côté.
L'auteur prouve donc ici que les souvenirs profonds sont dans