Bergson
Henri Bergson, éminent philosophe du XXe siècle, évoque dans son œuvre la plus célèbre « L’évolution créatrice », le fait que l’évolution des espèces animales et donc de l’homme est due à un élan vital et que ce dernier arrive à imposer son contrôle sur la matière inorganique.
Il nous fait part de sa vision de l’homme et surtout de l’essence même de l’intelligence humaine au regard de la technique et prouve ainsi que le rôle à proprement parler de l’intelligence serait sans nul doute la conception et la fabrication d’outil quel qu’ils soient. Mais la technique contribue-t-elle au développement de l’intelligence humaine ? Est ce que l’intelligence ne se limite qu’à la capacité à inventer nombre de choses immatérielles, inorganiques ? Qu’est ce qui la définit ?L’auteur nous montre ainsi que l’invention mécanique a d’abord été la démarche essentielle de l’intelligence humaine, à savoir la faculté que possède tout être humain à connaître, à comprendre mais aussi la capacité à penser. L’homme serait ainsi dans toute sa singularité le seul être sur terre doué d’intelligence mais serai-t-il possible qu’encore de nos jours elle soit de l’ordre du développement ? Aujourd’hui encore, ces inventions jalonnent notre route tout au long de notre vie, elles s’intègrent à notre vie sociale et nous pouvons penser que plus l’on progresse dans l’ingéniosité à concevoir nombre d’instruments artificiels jusque là inconnus, plus l’intelligence humaine se développera et établira dès lors de nouvelles connaissances. En premier lieu, l’auteur nous explique sa vision relative quant au rapport de l’intelligence humaine à l'égard de ce qui est matériel mais aussi à l’intégration du progrès dans notre vie sociale mais aussi au rapport de son origine. Il établit ensuite avec véracité que les effets profonds d’une invention ne se ressentent qu’à partir de l’instant ou ce terme ne prend plus effet et en montre ainsi la preuve