Bernard gheur
Études primaires (1950-56) à l'Institut Saint-Paul, à Liège (voir Le lieutenant souriant); admirable professeur de français, en cinquième, qui lui inculque l'amour de l'encre.
Humanités gréco-latines au Collège Saint-Servais, à Liège (voir Le testament d'un cancre); délaisse un peu les maths au profit d'une matière extra-scolaire : le cinéma. A seize ans, choisit François Truffaut comme maître à penser plutôt que Bossuet, ou même que Sartre et Gide. Commence à réaliser, avec des copains, de petits films de fiction 8mm, sur les toits, sur le champ de foire d'octobre (voir La scène du baiser). En rhéto, renvoyé pour trois jours, pour avoir lu Jules et Jim, pendant l'étude du soir. Premiers articles.
Candidature en droit à l'Université de Liège. En 1965, envoie à Truffaut un texte de quelques pages, ébauche du Testament d'un cancre. Le cinéaste lui donne confiance et élan, en lui conseillant de développer tous ces thèmes et d'écrire un vrai roman.
1966-68 : licence en journalisme à l'ULB. Ensuite, journaliste free-lance (La Revue Nouvelle, Les Amis du Film, Le Ligueur).
1969 : août et septembre : écrit le Le testament d'un cancre.
1970 : le manuscrit est retenu par Robert Sabatier, alors directeur littéraire chez Albin Michel : Truffaut annote le manuscrit, propose des retouches (dans le sens de la rapidité et de la fluidité), et écrit une préface. En 1970 toujours : mariage puis service militaire.
1972 : entre au quotidien La