Il s’agit d’un texte écrit par Bernard Ibal, il a été publié en 1996. Bernard Ibal a fini sa thèse en philosophie et sciences humaines en 1984 et a obtenu l’agrégation de philosophie en 2005. C’est un professeur, il travaille à l’ISC Paris (école de commerce) depuis septembre 2011. Il enseigne les sciences humaines, les sciences sociales, l’anthropologie, la politique économique, la politique environnementale… Ce texte de Bernard Ibal aborde le temps vécu de manière contemporaine avec tous les aspects qui peuvent le caractériser aujourd’hui. Dès le début du texte, l’auteur marque le changement de la notion du temps avec l’interrogation suivante : « Entrons-nous dans le millénaire du temps contracté ? ». Ensuite, on obtient une sorte de constat qui énumère les différents aspects du temps que l’on vit aujourd’hui. Tout d’abord, l’adjectif « contracté » nous amène cette idée d’un temps qui passe trop vite. Cela rappelle le fait que dans la société actuelle, nous n’avons plus le temps. Aujourd’hui, on peut constater une certaine frénésie dans la vie des gens, ils font tout de manière rapide, ils peuvent entre autre avec les avancées technologiques se déplacer très vite. Cette notion de vitesse est ici reprise dans le texte et l’auteur nous montre que cette vitesse nous fait perdre nos repères. En effet, les jeunes ne savent pas ce qu’ils vont devenir dans cette société qui s’agite et les personnes âgées ont une espérance de vie plus élevée et ne veulent pas mourir. Tout ce qui caractérisait la société quelques années auparavant est aujourd’hui en constante évolution. Les notions de passé et d’avenir sont devenues obsolètes.
L’auteur analyse tout d’abord la vie en société mais aborde ensuite le fait que cette société est étroitement liée au reste du monde. Ibald aborde la relativité d’Einstein et la mondialisation. Il remarque que les hommes sont contrôlés par cette mondialisation et pas l’inverse. Or cette mondialisation n’offre pas de repères aux hommes, ce