Bernard stiegler
Il axe sa réflexion sur les enjeux des mutations actuelles - sociales, politiques, économiques, psychologiques - portées par le développement technologique et notamment les technologies numériques.
Il est connu du grand public entre autres pour son rôle d'analyste dans le documentaire de Christophe Nick et Jean Robert Viallet Le temps de cerveau disponible. En partant de la phrase de Patrick Le Lay, ancien directeur de TF1, « Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible », Bernard Stiegler expose son analyse d'une société poussée à un comportement pulsionnel par des stratégies marketing court-termiste.
En 1969, il fait des études d'assistant réalisateur au conservatoire indépendant du cinéma français, études qui resteront inachévées En 1973, il entreprend un stage d'analyste programmeur à l'IRIA (aujourd'hui dénommé INRIA). En 1978, il subit une incarcération à la prison Saint-Michel de Toulouse. Il poursuit ses études de philosophie à l'université de Toulouse le Mirail par correspondance.
En 1983, il devient Consultant au cabinet TEN, en étant spécialisé dans les questions de développement technologique et urbain
En 1984, il est élu pour six ans directeur de programme de recherche au Collège International de Philosophie
En 1985, il est chargé par le ministère de la recherche d'une étude sur les enjeux des technologies d'information et de communication.
En 1987, il devient concepteur et commissaire de l'exposition Mémoires du futur au Centre Georges Pompidou. En 1988, il devient enseignant chercheur à l'Université de Technologie de Compiègne. Chargé de séminaire à l'école d'architecture de Marseille-Luminy, sur