Bernardin de saint pierre
Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre est né le 19 janvier 1737 au Havre. Jeune il se montre déjà rêveur et aventurier et exprime donc son désire de voyager. C’est alors qu’un de ses oncle navigateur le prend à son bord. Peu de temps après, accablé de fatigue, il se voit dégouté de la vie maritimes et rentre au Havre où il est inscrit au collège des Jésuites de Caen. Puis, il rentre à l’école nationale des ponts et chaussées qui le fera entrer dans le corps des jeunes ingénieurs que le ministre de la guerre établira à Versailles. Il est alors envoyé à Düsseldorf, mais, sa susceptibilité et son insubordination le font destituer, il part donc à Paris en 1760 avec l’intention d’enseigner les mathématiques. Ne trouvant pas d’élèves il décide repartir en voyage, il va en Hollande, à Saint-Pétersbourg, aux Indes, en Russie ainsi qu’en Pologne et en Allemagne. Puis, est de retour en France en novembre 1766.
Criblé de dettes, il décide de se retirer à Ville-d'Avray, où il met en ordre ses observations et ses souvenirs de voyage et rédige des Mémoires sur la Hollande, la Russie, la Pologne, la Saxe, la Prusse. De retour à Paris en 1771, il fréquentera les salons philosophiques, notamment ceux de Mlle de Lespinasse et de Mme Necker. Il publiera en 1773 son Voyage à l’Île de France, à l’Île Bourbon, au cap de Bonne-Espérance, par un officier du roi puis, en 1784 avec l’aide de Jean-Jacques Rousseau Les Etudes de la Nature.
En 1792, à l’âge de cinquante-cinq ans, il épouse Félicité Didot, qui n’en a que vingt-deux, mais avec qui il aura deux enfants : Paul, mort jeune et Virginie qui se mariera au général Gazan. La même année, il se fera nommer intendant du Jardin des Plantes de Paris, poste supprimée en 1793. Il sera nommé membre de l’Institut de France en 1795, dans la classe de langue et de littérature, où il soutiendra à partir de 1797, le culte révolutionnaire de la théophilanthropie visant à renforcer la République en