Beur
1. Introduction 3 2. Naissance de la culture « beur » 3 3. Les modes d’expression de la culture « beur » 5 3.1 La littérature: Azouz Begag « écrivain beur modèle », Leila Sebbar « un auteur entre deux rives » 5 3.2 Le cinéma 8 3.3 La musique 10 3.4 L’humour 11 3.5 La presse et les medias 12 3.6 Le langage 12 4. Conclusion 13 5. Bibliographie 14
1. Introduction
Les années quatre-vingts, en France, ont vu l’émergence d’une multitude de nouveaux modes d’expression culturelle propre aux descendants des immigrés d’Afrique du Nord (Algérie, Maroc, Tunisie). Ces descendants sont connus sous différentes dénominations telles que « les immigrés de la deuxième génération », les « enfants issus de l’immigration » ou encore les « Beurs ». Ce terme est utilisé par les Beurs eux-mêmes pour se qualifier et pour marquer leur différence culturelle avec les Français de « souche ». Nous utiliserons ce vocable tout au long de cet essai pour qualifier cette génération de Français issus de l’immigration maghrébine postcoloniale et qui, grâce à leurs « modes d’expression » particuliers, créent ce qu’il est convenu aujourd’hui d’appeler la « culture beur ».
Cette culture, aux manifestations multiples et variées, a créée sa musique propre, son écriture littéraire, ses oeuvres cinématographiques, son humour et ses modes comportementaux. Elle exprime souvent le mal-être de cette génération de jeunes Français issus de l’immigration, en quête d’identité, qui sont partagés entre deux cultures : celle du pays d’origine et celle de la patrie de naissance. Ses porte-drapeaux qui sont des écrivains, des cinéastes, des musiciens et des humoristes revendiquent, sans complexe, une place au sein de la culture française. Mais en fait, comment est née cette culture ? Quels en sont les modes d’expression ? Et quels thèmes véhicule-t-elle ? Dans cet essai, nous tenterons de répondre