Bhv pour les nuls
Les dirigeants du royaume de Belgique décident que la seule langue nationale serait le français. Les flamands le prennent très mal. C’est alors que commence la lutte entre les deux populations. Un mouvement flamand se crée et va lutter contre cette élite francophone mais aussi en faveur de l’élargissement du droit de vote qui à ce moment-là, était réservé aux libéraux et aux socialistes. Le vote s’étend à tous les belges de sexe masculins. Grâce à ce mouvement, les flamands obtiennent le 18 avril 1898 que la loi d’Egalité, prônant une parité linguistique, soit votée. En 1921, le législateur de l’époque établit que le néerlandais est la langue officielle de la Flandre, le français celle des provinces wallonnes et que Bruxelles soit bilingue. Une fois ceci déclaré, une frontière linguistique se crée.
Un recensement décennal permettra aux communes situées le long de cette frontière d’être soit flamandes, soit francophones. Ce recensement implique que, dans le cas ou des communes ont en leur seins une minorité linguistique, celle-ci se voit accordée des facilités. Ainsi, Bruxelles s’élargit en annexant trois nouvelles communes flamandes. Par ailleurs, quatre d’entre elles se voient octroyées des facilités. La Flandre remarque cet agrandissement de Bruxelles et supprime donc ce recensement en 1961.
En 1962, le ministre de l’Intérieur Arthur Gilson fixe cette frontière linguistique.
Un obstacle surgit : l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde, zone politico-géographique recoupant les dix-neuf communes bruxelloises et trente-cinq communes appartenant au Brabant flamand flamandes. Les Flamands tiennent à scinder BHV alors que les francophones qui estiment que Bruxelles doit pouvoir s’élargir et non être limitée aux dix-neuf communes.
En 1978, Léo Tindemans, premier ministre de l’époque, propose un pacte qui s’appellera : « le pacte d’Egmont ». Il consiste à scinder BHV, permettant aux treize