Bière
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Y a-t-il une segmentation de la bière ?
En 2008, la bière de luxe était en première position sur le marché de la bière, en termes de part de marché, suivi par la bière spéciale et la bière de spécialité. En 2009, cela a changé : ce sont les bières de spécialité qui sont en premières position (32,3% de part de marché), suivi des bières spéciales (31,6% de pdm), et enfin des bières de luxe (29.5% de pdm).
Avec cette baisse des bières de luxe, des marques comme Kronenbourg, Kanterbrau ou encore 33 export ont vu leur vente diminué (respectivement -8,2%, -15,4% et -4,5%).
Kronenbourg, afin de revaloriser la marque, a choisi la stratégie par image : le packaging met en avant le célèbre damier blanc et rouge, et une nouvelle bouteille plus élancée. Un slogan a été mis en place « Le goût frais - fraichement brassée », afin d’apporter une garantie de qualité aux consommateurs.
Contrairement aux bières de luxe, le segment des bières spéciales se portent bien, comme par exemple Pelforth avec + de 20,7% de part de marché en volume, et Heineken (+13,3%). Cette dernière marque est devenue la première marque du marché en valeur. http://www.pointsdevente.fr/alimentaire/la-biere-en-crise-de-croissance-art206348-25.html Une nouvelle bière a fait son apparition, et affiche 30% de calories en moins qu’une Kronenbourg classique. Cette bière est faite par le brasseur britannique Scottish et Newcastle, et vise essentiellement les femmes et les consommateurs soucieux de leur équilibre alimentaire.
Kronenbourg s’y est mis aussi et a lancé également une nouvelle bière, la Kronenbourg Extra Fine, avec 30% de calories en moins qu’une Kronenbourg classique et un taux d’alcool réduit à 2,1°. En France, ce genre de bière a du potentiel car les gens sont devenus de plus en plus soucieux de leur équilibre alimentaire. Ce type de bière ne représente que 2,8% des volumes de bière, et baisser le taux d’alcool n’attire pas les