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Le virus Ebola est un virus appartenant à une famille, qui regroupe des virus à l'apparence filamenteuse. Le virus Ebola a été nommé ainsi en référence à une rivière passant près de la ville de Yambuku, dans le nord de la République démocratique du Congo, alors appelé Zaïre. C'est à l'hôpital de cette localité que le premier cas de fièvre Ebola fut identifié, en septembre 1976, annonçant une première épidémie qui allait alors toucher 318 personnes et en tuer 280.En 1995, une autre épidémie, dont le virus actuel semble proche, a également eu lieu.Elle aurait déjà fait 31 morts. En tout, 53 cas suspects ou confirmés et plus de 160 personnes ayant été en contact avec un malade ont été rapportés. Chez les humains et les autres ce virus provoque la fièvre Ebola. Les chauves-souris constituent vraisemblablement le résevoir du virus Ebola. La maladie causée par le virus est fatale dans 20 % à 90 % des cas. Cette large différence est due au fait que le virus Ebola est particulièrement dangereux en Afrique, où les soins sont limités et difficiles à fournir aux populations pauvres. La durée d’incubation varie dans la plupart des cas de 4 à 9 jours.Le décès survient au bout de 6 à 16 jours. Les cas non mortels peuvent entraîner des séquelles neurologiques, ou oculaires. La fièvre Ebola se caractérise par une montée de fièvre de maux de gorge. Suivies par des diarrhées et des vomissements. La transmission du virus peut s’effectuer par contacts étroits du malade avec ses proches, ce sont des contacts directs avec les liquides organiques d’une personne infectée, qu’elle soit vivante ou décédée. Les rituels funéraires de certains peuples d'Afrique centrale, consistant à laver le corps, puis à se rincer les mains dans une bassine commune, ont souvent favorisé la propagation du virus. Les risques de propagation parmi le personnel hospitalier sont très élevés, particulièrement si la stérilisation du matériel n’est pas assurée. Ce virus ne peut être manipulé