Bibliographie de molière
Fils du tapissier et valet ordinaire du roi, Jean-Baptiste succède à son père en 1642. Il fait alors la connaissance de la troupe des Béjart qui accompagne la cour. Ainsi s’enflamme son intérêt pour le théâtre.
En 1643, il décide de devenir tragédien et fonde avec Madeleine Béjart L’Illustre Théâtre en prenant le pseudonyme de Molière. C’est un immédiat échec financier.
Il part alors en Province où la troupe du duc d’Epernon l’accueille. Molière se forme au métier d’acteur et de dramaturge en écrivant deux comédies : l’Etourdi et Le Dépit amoureux.
En 1658, Molière revient à Paris et grâce à Monsieur Philippe d’Orléans, joue devant le roi une tragédie, qui ennuie, et une farce Le Docteur amoureux, qui enthousiasme. Molière a effectivement un extraordinaire talent comique. Dès lors, Louis XIV est séduit et accueille les comédiens dans le théâtre du Petit-Bourbon.
En 1659, Les Précieuses Ridicules enchantent le public. Mais des travaux chassent les comédiens de leur théâtre. Le roi leur accorde alors la salle du Palais-Royal.
En 1661 Molière donne sa première comédie-ballet Les Facheux. Ce genre nouveau séduit et fascine le roi. L’attention que porte ce dernier à Molière attise les rivalités et jalousies et les pièces du dramaturge sont attaquées. Pourtant, il ose Tartuffe pour dénoncer l’hypocrisie religieuse, une pièce aussitôt interdite.
En 1665, Molière réplique avec Dom Juan, comédie pour laquelle il utilise les machineries jusque là réservées à la tragédie. Le roi honore la troupe de Molière du titre Troupe du roi, en dépit du scandale.
Les succès s’enchaînent alors avec Le Misanthrope, L’Avare et Le Bourgeois Gentilhomme.
Sa maîtrise de l’intrigue s’exprime dans Les