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2Etre professionnel « serait une condition de plusen plus largement partagée au sein du salariat des grandes organisations, à l'exception du salariat d'exécution. » (p. 25) avec pour conséquence la remise en cause de l'autonomie de ces salariés surleurs activités de travail. C'est ce que montrent empiriquement les études centrées sur trois groupe-pivots dans l'organisation : les techniciens à France Télécom, dont Céline Dumoulin analyse lapuissance et le déclin corrélatif au passage en société anonyme et à la mise sous tutelle des activités techniques ; les informaticiens de Recherche et Développement, dont Hélène Stevens analyse la perted'autonomie, sur fond de standardisation des langages techniques et d'affirmation d'éditeurs puissants ; les facteurs, devenus des cibles privilégiées « des discours mCe livre, émanant de chercheurs du laboratoire Printemps (Professions, Institutions, Temporalités)interroge la diffusion du professionnalisme comme nouvelle norme dans le monde du travail. Il s'appuie sur des exemples correspondant « à des configurations suffisamment variées pour éprouver la thèsed'une certaine généralisation des mutations dans la définition du professionnalisme » (p. 19) et à trois cas de figure : celui de salariés intermédiaires dans de grandes organisations, celui desprofessions supérieures et du modèle de