● Faut­il se réjouir ou pas de la baisse de l’euro ? 14 janvier : euro plus bas face au dollar que lors de son cours d’introduction en 1999
On appelle ça la dépréciation : la monnaie vaut de moins en moins par rapport au dollar, c’est à dire qu’il faut plus d’euros pour avoir la même quantité de dollars qu’avant, ou encore qu’il faut de moins en moins de dollars pour avoir un euro.
16 avril : 1 euro = 1,0585 dollars, si ça continue l’euro va devenir une monnaie moins forte que le dollar (si on passe en dessous de 1 dollar).
La dépréciation a 2 grands effets : elle renchérit le prix des importations et diminue le prix des exportations. Prenons un exemple pour bien comprendre. Soit Jean un entrepreneur français qui produit des bonbons. Imaginons qu’un bonbon coûte un euro et qu’un euro s’échange contre 2 dollars. Jean veut vendre ses bonbons aux Etats Unis à David. Si David veut un bonbon, il doit débourser 1 euro, soit 2 dollars. Si maintenant l’euro baisse jusqu’à avoir la même valeur que le dollar (1 euro = 1 dollar), le bonbon coûtera toujours 1 euro (cela ne change rien pour Jean) mais David n’aura plus qu’à débourser 1 dollar pour l’avoir ! Ainsi il sera enclin à acheter plus de bonbons car ceux ci lui reviennent moins cher. C’est pourquoi la baisse de l’euro diminue le prix des exportations (Jean “exporte” bien un bonbon aux EU). De la même manière, soit Jean voulant acheter un chocolat à David (producteur de chocolat) valant 2 dollars = un euro. Ici Jean importe un chocolat. Si la valeur de l’euro baisse (par exemple avec 2 dollars je peux maintenant avoir 2 euros et non plus seulement un), Jean devra débourser 2 dollars = 2 euros pour avoir son chocolat. C’est pourquoi la baisse de l’euro renchérit le prix des importations.
Parlons maintenant des conséquences, résumées dans un tableau.

Positif

Hausse du prix des importations Baisse du prix des exportations Négatif

Baisse des importations
donc