Bienséance

768 mots 4 pages
La bienséance (adjectif bienséant) - ce qu'il est permis de montrer sur la scène sans choquer le public de l'époque. Elle est donc variable d'une époque à une autre et d'une culture à une autre. (Pensez à l'évolution de ce qu'on montre à la télévision au cours des 30 dernières années.) On ne montre sur la scène ni la violence, ni la mort sanglante ni le contact physique. La bienséance rend le théâtre tragique un théâtre surtout de paroles.
La vraisemblance - (adjectif vraisemblable) ce qui semble croyable dans l'attente du public. La vraisemblance est conditionnée par l'époque et par le genre. Elle est affaire de préparation psychologique de la part de l'auteur et doit se distinguer de la vérité. En termes très simples, la vérité présente ce qui est, la vraisemblance ce qui devrait être. Les trois unités
Unité d'action (appelée aussi unité de péril) - la pièce ne met en scène qu'une seule action principale. Il peut y avoir des intrigues secondaires mais ces dernières doivent trouver leur résolution au plus tard en même temps que l'action principale. Une fois échappé au danger qui le ménace, le héros ne doit pas s'affronter à un nouveau péril qui n'est pas une conséquence directe du premier.
Unité de temps: (appelée aussi unité de jour ou la règle des 24 heures) - toute l'action représentée est censée avoir lieu dans un seul jour. Racine voulait rapprocher le plus possible la durée de la représentation à la durée de l'histoire (c-à-d environ trois heures) mais Corneille voyait la question de façon plus large et admettait que certaines de ses pièces dépassaient légèrement les 24 heures.
Unité de lieu - toute l'action représentée se déroule dans un seul endroit. On ne peut pas montrer un champ de bataille et ensuite l'intérieur d'un palais. Pour la tragédie, on choisit le plus souvent une salle commune à l'intérieur d'un palais mais Corneille croyait qu'on pouvait représenter différentes salles dans un même palais. La comédie préfère une salle dans une maison

en relation

  • Biento
    2139 mots | 9 pages
  • La vérité est-elle contraignante ou libératrice?
    977 mots | 4 pages
  • Journal La Croix dat du 4 janvier 2013
    846 mots | 4 pages
  • Andréa
    531 mots | 3 pages
  • Oedipe Roi
    409 mots | 2 pages
  • La musique du hasard
    547 mots | 3 pages
  • Analyse pratique infirmiere
    1893 mots | 8 pages
  • Philosophie, dissertation: comment savoir si l'on est dans le vrai ?
    4173 mots | 17 pages
  • Ravissement
    341 mots | 2 pages
  • la précarité
    1366 mots | 6 pages
  • fyjuh
    1632 mots | 7 pages
  • Toute vérité dépend-elle de nous?
    365 mots | 2 pages
  • guerre antigone
    1098 mots | 5 pages
  • Ehkfvyouighpmazihdmphdçegfipiefbnkjecbf
    1054 mots | 5 pages
  • Introduction sur le paradoxe du comédien
    275 mots | 2 pages