bietrov
Il était 2h27, il faisait nuit noire à Paris. Cinq agents policiers armés de FAMAS (fusils d’assaut français) et lampe allumée entrèrent dans une ruelle non-éclairée.
L’agent le plus gradé, fit signe à trois autres hommes de s'engager dans l’impasse à sa gauche pendant que lui et son collègue continuaient tout droit.
Une ombre les guettait sur les toits, ses deux poignards reflétaient la lumière blanche de la lune. Ses lames étaient coincées dans ses mitaines faites de cuir, elles étaient extrêmement fines et petites pour rester entre le ventre de l’annulaire et le cuir.
Le spectre plongea sur le duo armé sans bruit. Le genou à terre et une lame dans chaque crâne, il se releva lentement et avança dans l’impasse. Il sortit son colt, le silencieux. Les inconscients s’enfonçaient de plus en plus dans l’ombre. Le prédateur prépara son coup : il leva sa main droite et répéta le geste qu’il allait effectuer. Alignement parfait avec son œil directeur, trois coup atténués retentirent. Trois balles. Trois morts.
C’était trop simple, il ne pouvait ressentir le moindre plaisir avec des proies aussi faciles. Il se retourna, dos aux cadavres, et monta sur une gouttière. Une fois en haut il observa la lune un instant, prit une bouffée d’air frais puis repris sa route. Il courut à toute vitesse, sauta de toit en toit jusqu'à un immeuble quelconque. Il descendit en s’agrippant à une fenêtre et procéda de même jusqu’en bas. L’ombre s’avança jusqu'à une benne à ordure débordant de sacs poubelle. Il appuya sur une partie du mur. Le carré alors créé s’enfonça et se retourna, on pouvait lire sur l’écran :
Login :_
Password :_
Il entra Mordred en login, et son mot de passe. Le mur se révéla être une porte, et, à peine avait-il disparu que tout redevint normal. Un chat passa devant et miaula, suivi d’un homme qui remit la poubelle en place puis repartit.